L’oeil brillant, une énergie débordante et le teint éclatant, on a de la difficulté à croire que Marjorie a pu, à un moment de sa vie, passer par des périodes de grand malheur et d’auto-destruction. Pourtant, son histoire cache d’étonnantes anectodes aux couleurs sombres qui ont enclenché chez elle un intense processus de guérison et de transformation.
Dans cette entrevue, Marjorie nous raconte son histoire dans la rue, nous parle de ses anciens problèmes de dépendances et des façons dont elle s’est sortie de cette spirale destructrice pour devenir, quelques années plus tard, une personne rayonnante de santé ainsi canal de Vie et une thérapeute intuitive pour des centaines de personne.
Peux-tu nous raconter un peu la période la plus dark de ta vie?
J’ai commencé jeune à vouloir me trouver un exutoire. Je ne me sentais pas bien chez nous, alors je trouvais des alternatives.. C’est vers 10 ans que j’ai fait mes premières expériences avec les drogues dures. J’ai été agressée et déviergée à 11 ans (!) et une bonne partie de mon adolescence, je trainais dans la rue avec des junkies, je consommais et détruisais mon corps et mon esprit à petit feu.
Quand j’étais jeune, j’avais pourtant une direction claire: je voulais enseigner, guérir et avoir une école sur une ferme. Mais le contexte global dans lequel je me trouvais limitait grandement la réalisation de ce rêve profond jusqu’à causer sa répression. Perdue et frustrée intérieurement, je me suis rebellée et j’ai complètement déviée de mon chemin. D’autant plus que je voyais tout ce qui clochait dans la société, déjà à l’époque! Quand il n’y a pas d’éducation en faveur des désirs de l’âme, il n’y a personne pour nous dire “reste accroché à ta lumière” ou “suis ton coeur” et on se retrouve à chercher ailleurs ce qui fait du sens pour nous. C’est ce que j’ai fait.
Je me suis alors retrouvée sur un chemin de souffrance. Les gens que je côtoyais étaient extrêmement auto destructeurs, mais je trouvais tout de même parmi eux une dose d’humanité. Il y avait une forme écoute, une proximité entre les gens qui vivaient dans la difficulté ; ils s’entraidaient et s’appuyaient entre eux. Il y avait une certaine compréhension du malheur de l’autre. Je dois avouer que c’est la période de ma vie ou j’ai été le plus près de l’humain.
Comment t’es-tu sortie de cette situation?
Ça a pris un élément déclencheur extrême pour que je réalise l’ampleur de la situation. Plusieurs fois pendant mon adolescence, j’entendais la voix de ma conscience qui me disait “Ben voyons qu’est-ce que tu fais là? Sors de là!”, mais je refusais de l’écouter. C’est lorsque j’ai fait une overdose que tout a éclaté. J’ai survécue grâce aux gens qui étaient avec moi cette journée-là. Ça été le coup final, le lendemain je suis partie et je ne suis jamais retournée.
On ne voit aucune trace de ces abus sur ton corps. Quel a été ton processus de retour à la santé et de régénération?
À consommer des drogues dures pendant si longtemps, mon corps a vieilli très très vite. Quand je suis sortie de la rue, j’avais l’air 20 ans plus vieille. À partir de ce moment là, j’ai tout fait en mon pouvoir pour me remettre en santé et c’est là que le processus de détoxification a commencé. J’ai fait face aux dégâts que j’avais créé et j’ai travaillé très très fort pour les réparer. J’ai entrepris un processus de détoxification de mon corps et de mon esprit en suivant mon intuition. Ce n’était pas populaire à l’époque les cures alors j’ai été pisté par différentes approches autant alimentaire qu’énergétique. Mon corps a alors rajeuni, la lumière est revenue et mon aspect physique s’est complètement transformé.
Quel a été le parcours qui t’a par la suite mené à offrir un service d’accompagnement des soins de l’être, pour aider d’autres gens dans leur évolution?
À partir du moment où ma propre guérison a commencé, pour moi le processus a toujours été de me transformer puis de redonner. Les gens autour de moi voyaient ma transformation progressive et se demandaient comment je faisais. Je leur offrais alors des conseils et des trucs à essayer pour qu’ils puissent l’appliquer à leur propre vie. Le fait d’avoir vu clairement le visage de la souffrance me permettait de l’identifier facilement chez les autres.
Quelques années plus tard, je suis partie en voyage et j’ai rencontré des travailleurs de lumière, des guérisseurs, comme on dit, qui m’ont confirmé que j’avais moi-même le don de guérir les autres. Je comprenais que mon chemin était celui-là, mais je savais aussi que pour y arriver, je devais ouvrir ma conscience davantage. C’est alors que j’ai débuté mon processus d’élévation vibratoire et continué ma spirale ascendante pour activer mes centres énergétiques et ouvrir mon canal de guérison.
Finalement, les Soins de l’Être viennent de la totalité de ce processus, du passage de la souffrance au retour à la lumière et du désir de partager mes découvertes avec les autres pour qu’ils puissent aussi vivre cette élévation et ce contact avec l’Être véritable qu’ils sont. Mon processus est éternellement en expansion, et j’adapte mes soins aux nouvelles fréquences qui me viennent spontanément.
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