Voici une recette méditative, haute en fibres, que j’apprécie grandement. Une recette de base incontournable, qui facilite le transit de l’anxiété vers un bien-être incarné.
Votre cordon bleu de la méditation, Mathieu
Temps de préparation : 15 minutes
Ingrédients
- 1 gros mental anxieux
- 1 corps, habillé en mou
- 1 tasse comble de bienveillance
- 2 yeux ouverts, avec leurs paupières
- 1 cœur décortiqué
- 1 souffle court, coupé en deux
- 1 grande attention éparpillée
- Une pincée d’orgueil
- 1 coussin de méditation, facultatif
Préparation
- Préchauffer le corps avec un peu d’étirement (le yoga de la marque « Hatha », souvent bon marché, est facile à entre-poser).
- Attacher les deux extrémités du souffle pour faire une boucle. Une fois assoupli, préserver.
- Préparer le souffle en l’allongeant et en l’approfondissant pour quelques respirations.
Ajouter un peu de rétention à plein ou à vide pour bien le ralentir.
Attacher les deux extrémités du souffle pour faire une boucle.
Une fois assoupli, préserver.
- Déposer le corps et le souffle sur un coussin de méditation.
Notez que cette recette peut aussi se faire dans d’autres contextes.
- Recouvrir les globes oculaires avec deux douces paupières.
Il n’est pas nécessaire de complètement recouvrir.
Vous pouvez y laisser passer un filet de lumière.
- Replier délicatement l’attention vers l’intérieur du corps, en commençant par les bords souvent éparpillés.
Veiller à garder l’attention intacte, le bouillon risque de fuir par les failles.
- Allumer l’interrupteur du cœur et tourner le gradateur jusqu’à sentir un pétillement de chaleur dans la poitrine.
Si la luminosité tarde à venir, ajouter un peu de souffle.
Si elle ne vient pas, l’imaginer.
- En utilisant les arômes du cœur, badigeonner de lumière bienveillante tout l’intérieur du corps (préalablement attendri), jusqu’aux extrémités, sinon celles-ci resteront froides et crispées.
Une fois bien imbibé, mettre de côté.
Laisser reposer quelques minutes et laisser gonfler.
Pour une préparation plus tendre, ajouter une petite pincée de souffle ici et là.
Au bon moment, utiliser un cure-tête pour tester la résistance, une tension fera sûrement surface.
- Passer à la prochaine étape dès que l’odeur de la pensée anxieuse se présente, avant que le malaise contamine toute l’essence.
- Avec la visualisation, rassembler dans un grand bol transparent toutes les miettes d’anxiété issues de votre mental qui se présentent à vous. Remplir le bol, jusqu’au ras-le-bol d’anxiété.
(Que l’anxiété soit à vous ou récoltée dans votre entourage, cela ne changera absolument rien au goût, ni à la valeur nutritive.)
- Rincer abondamment l’anxiété en utilisant le souffle, du côté de l’expiration. Plus l’anxiété sera nettoyée et détendue par le souffle, plus elle sera digeste.
- Ajouter une cuillère à thé de gratitude. Inutile d’en mettre trop. La gratitude risque d’enclencher l’extase et de rendre la méditation inutile.
Bien mélanger jusqu’à texture homogène.
- Déposer la mixture d’anxiété et de gratitude au centre de la poitrine et couvrir avec la tasse de bienveillance.
Laisser mijoter doucement jusqu’à ce que l’anxiété soit complètement dissoute.
- Utiliser le surplus de lumière dégagée pour badigeonner une dernière fois le corps.
- Ressentir le déclic intérieur lorsque la recette sera complète.
Se faire confiance.
- Finalement, réduire son orgueil en poudre et tamiser en une fine poudre de fierté bienveillante.
- Un fois complété, décoller doucement du coussin de méditation et déposer dans le monde, décoré avec quelques pincées de fierté en poudre.
Se conserve au chaud, peut nourrir une multitude, car se partage à merveille !
Bon appétit !